Henry Normand

EPSON MFP image

Henry NORMAND naît en 1937 à la Martinique où il vit jusqu’à l’âge de neuf ans. Puis la famille s’installe en métropole où il poursuivra des études hôtelières qui le mèneront à Thonon-les-Bains et en Amérique, à l’Université de Cornell, dans l’État de New York. De retour en France après trois années passées sur le sol américain, il sera engagé par une grande chaîne hôtelière. Celle-ci l’enverra à Londres, puis Orly et Paris. Il la quittera pour les Relais Aériens Français où il collaborera comme attaché d’études pour des implantations d’hôtel tant en France qu’à l’étranger.

Il a 30 ans quand il rencontre le Vénérable Aryadeva (Paul Adam, de son nom français) qui, après quinze années passées en Inde, sous la robe jaune de bhikshu et comme professeur de langues à l’université sanskrite de Mithila, est rentré en France. Dans ce berceau de la spiritualité qu’est l’Inde, Aryadeva avait collecté des éléments étayant la thèse qu’il avait développée, ayant pour thème le tronc commun de toutes les religions et traditions véritables (celles qui ont pour fondement la réalité de l’être en devenir). Il se marie en France et, trois ans après son retour, avant de disparaître, il demande à son épouse et à Henry Normand de poursuivre son œuvre. Dès lors, ceux-ci consacreront leur vie à l’étude des textes sacrés et des écrits personnels laissés par leur guide spirituel. Ces recherches, basées sur les travaux du Vénérable Aryadeva, sont orientées vers la Clef, synthèse de la Connaissance transmise par les Sages qui marquèrent leur temps. Au-delà de tout syncrétisme, les facteurs qui constituent le tronc commun des différentes traditions et religions ont été ainsi recensés, permettant de mettre en évidence leur assise.

Cette étude, qui s’est poursuivie sur plus de quatre vingts ans, fait l’objet de différents ouvrages, dont un dictionnaire récent, relatif aux symboles traditionnels (les quatre premiers tomes sont parus aux éditions Dervy). Sans être nécessairement focalisés sur la « clef de la connaissance », ces symboles reprennent toutefois des éléments d’interprétation qui résultent de son application.