Dictionnaire des Symboles Universels – tome III

symbole 3

Une vérité énoncée il y a des millénaires n’est-elle pas une vérité pour toujours ? Seule change la façon de l’exprimer. Le langage des symboles demeure le moyen le plus apte à suggérer ce qui ne peut être totalement expliqué. C’est pourquoi on le retrouve dans les religions dont l’objectif est d’indiquer une voie permettant d’établir le lien entre le passage éphémère de l’homme sur terre et sa source originelle. Ces voies sont une approche de l’universalité en l’être. Le mot « univers » inclut le sens d’« unité de la diversité ». Mais l’Unique, étant incomparable car sans contraire, ne se formule pas. Autrement dit, il existe une frontière entre ce que l’homme perçoit et la Réalité immuable qui le façonne. Cette limite est reconnaissable par la clef des symboles. Celle-ci est composée d’un quaternaire élémentaire qui émane d’une quintessence et se résume en elle. Il n’y a donc qu’une seule réalité pour tous les phénomènes, un seul principe pour toutes les formes et une seule clef pour tous les principes.

Cette synthèse s’applique à la totalité des perceptions, de la même façon que l’on condense tous les nombres avec les quatre premiers chiffres, toute la géométrie avec le point, la ligne, la surface et le volume, toutes les couleurs avec le rouge, le jaune, le bleu et le blanc… C’est avant tout dans la simplicité que se résume la complexité. L’ultime connaissance est, au-delà des perceptions, la pénétration dans l’Unité inconditionnée. Il s’agit d’une réalisation que nul ne peut transmettre. Connaître la limite du raisonnable, c’est avoir conscience que la porte de l’entendement peut s’ouvrir, non pas dans un avenir hypothétique mais dans l’instant immédiat, constant et unique. C’est ce que permet de comprendre, en finalité, la clef des symboles.

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